Ma pratique s’inscrit dans le temps. Le temps vécu du faire, le temps vécu et revécu de la mémoire.
Le choix du médium et de la technique sont fonction du propos, du contexte et du lieu. Le dessin, prolongement de la pensée est un travail intérieur, au long cours. La sculpture est conçue comme apparition dans l’espace de strates de temps, lente et potentiellement infinie, concrétions de pensées et de mots. Les pièces textiles, transposition du dessin dans l’espace, rappel de technique ancestrales, permettent une occupation douce de celui-ci. Photographie et vidéo sont des outils me permettant la collecte de lieux, de temps, un répertoire des mémoires vécues.